Les ménages malgaches font face à une hausse notable des prix des produits de première nécessité. Le phénomène a tendance à se généraliser de manière progressive depuis bientôt une semaine dans la capitale. Sur les étals, le kilo du riz, cette denrée qui constitue la base de l’alimentation des Malgaches, a augmenté de 200 à 500 Ariary. L’inflation ne concerne pas uniquement le riz. Les œufs, l’huile alimentaire et le sucre sont également touchés par cette flambée des prix.
Les épiciers opérant au pavillon d’Analakely n’ont pas manqué de se justifier en accusant certains grossistes de spéculation à cause de l’arrivée des fêtes de fin d’année. Ils sont contraints, disent-ils « de procéder à une certaine aug-
mentation afin de se faire un peu de bénéfice pour faire tourner le commerce ».
D’autres paramètres contribuent cependant à cette tendance inflationniste, pour ne citer que la dépréciation de l’ariary par rapport à l’euro et le dollar. Face à une conjoncture caractérisée par la crise sanitaire et économique, l’opinion souhaite vivement que les autorités compétentes prennent leur responsabilité en multipliant les contrôles des prix au niveau des marchés.
L.R
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