La déforestation massive et les remblayages sauvages des zones basses constituent les principaux facteurs des inondations en série qui sévissent chaque année dans la capitale et ses environs, estime le ministère de l’environnement et du développement durable. L’absence d’arbres qui devraient protéger le sol, favorise l’érosion et les glissements de terrain.
Les recherches menées par le ministère de tutelle font état de la disparition progressive des forêts en amont de Moramanga. Ce phénomène engendre la stagnation des eaux, les glissements de terrain et les éboulements à chaque saison des pluies.
Le MEDD a ainsi soulevé les enjeux du reboisement dans la restauration de ce rôle écologique et de protection contre les aléas climatiques. La violation des règles de l’aménagement, à travers les remblais non autorisés, ne fait qu’aggraver le phénomène.
Par conséquent, l’évacuation des eaux devient un véritable casse- tête pour les autorités.
L.R
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