Insécurité sur la RN7 : Les transporteurs tirent la sonnette d’alarme
L’issue est inéluctable ! L’insécurité sur nos routes nationales est telle que les transporteurs se décident à manifester leur désapprobation de l’inertie des autorités compétentes. Pire que d’être envoyé au bagne !…
Les coopératives de transport qui relient la Capitale à la zone Sud du pays ont observé une grève et ont décidé de ne pas travailler durant la matinée d’hier. Le problème d’insécurité sur la RN7, qui est encore loin d’être éradiqué, constitue la principale cause de ce mouvement de contestation. Cette grève a perturbé le programme des passagers car aucune voiture n’a quitté le stationnement hier matin. Les éléments des Forces de l’ordre se sont dépêchés sur place et la situation est revenue à la normale vers l’après-midi.
Ces manifestations des transporteurs se sont produites depuis l’attaque commise sur un des véhicules escortés par des agents de la Gendarmerie, armés de Kalachnikov. Cette cible d’attaque avait fait partie d’une caravane de 23 véhicules. Les malfaiteurs ont tendu un piège sur la pente d’Ambodimifahy, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de District d’Ambalavao. Deux passagers avaient grièvement été blessés durant cette attaque.
Un responsable de la Gendarmerie a saisi cet incident pour rappeler aux transporteurs de respecter les consignes données, car très souvent, les éléments des Forces de l’ordre ne sont pas les bienvenus à bord. La voiture ouvreuse, escortée par des éléments armés des Forces de l’ordre ne doit aucunement être dépassée.
Néanmoins, des conducteurs entêtés s’y soustraient et ce sont les passagers qui en font les frais.
La RN7 sert d’importante passerelle qui relie la capitale aux régions du Sud du pays.
Jemima R
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