Selon une étude effectuée par l’Association des Femmes Handicapées (AFHAM) sur les 500 adhérents de l’association, seuls 14,5% parviennent à avoir un poste dans une société privée ou publique, les 85,5% restantes étant des chômeurs.
Selon les explications de la présidente de l’AFHAM Fela Razafinjato, en marge de l’ouverture officielle de l’atelier national sur l’intégration professionnelle des femmes handicapées, qui s’est tenue à l’hôtel le Pavé Antaninarenina, les femmes handicapées subissent des discriminations plus qu’importantes dans le monde du travail. En effet, elles font «face à des inégalités et des difficultés renforcées en matière de trajectoires professionnelles, d’accès à l’emploi mais également en ce qui concerne leurs conditions de travail».
« Être femme et handicapée, dans le monde de travail » s’avèrent difficile.
Du fait de ces deux caractéristiques importantes, elles sont confrontées à des inégalités combinant genre et handicap.
Cet atelier organisé par la AFHAM, en collaboration avec Africa Women’s development Fund de Ghana, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Autonomisation des femmes handicapées pour la promotion de leur droit à l’emploi et au travail décent », a pour objectif de promouvoir les droits des femmes en situation de handicap, améliorer leur train de vie et renforcer leurs capacités en leur dispensant des séances de formation professionnelle. Il s’agit de la restitution de l’étude sur l’intégration professionnelle des femmes handicapées.
Cet atelier de trois jours a enregistré la participation active des femmes handicapées, du Ministère de l’Emploi, de groupements d’entrepreneurs, GFEM, SIM, FIVMPAMA. « Faciliter l’intégration professionnelle des femmes handicapées », tel est le principal objectif de cet atelier.
JemimaR
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