Ivato : Les créanciers de Claudine montent au créneau
L’affaire Claudine Razaimamonjy continue de faire couler beaucoup d’encre. Comme l’intéressée ne se trouve toujours pas dans le pays, elle continue de faire parler d’elle d’autant plus que les accusations qui pèsent sur elle tendent à gonfler.
Le cauchemar se poursuit pour la «businesswomen» Claudine Razaimamonjy qui enchaîne des problèmes avec la justice. Et cette fois, ce sont ses créanciers qui montent au créneau. Des sources concordantes ont signalé que des huissiers se seraient déplacés à Ivato, à son domicile, pour interpeller les responsables de l’une de ses sociétés. Selon les informations recueillies, il s’agirait de réclamer des arriérés en suspend.
En effet, cette femme d’affaires, influente au sein du parti politique HVM, aurait des arriérés impayés à l’Etat, d’une valeur importante. Des sources informelles parlent de 55 milliards de nos francs, d’autres parlent de 10 milliards. Des sommes qui auraient trait à plusieurs réalisations d’infrastructures, a-t-on appris. Des réalisations qui sont, d’ailleurs, les sources des incriminations lancées contre elle. Rappelons que les charges, qui pèsent contre Claudine Razaimamonjy, sont liées à des passations de marchés publics.
Jusque là, le BIANCO et le SAMIFIN n’ont pas encore engagé de procédures administratives de saisie des avoirs de la femme d’affaires. La Justice, elle également, n’a pas encore lancé une telle procédure, nous a confié un magistrat, hier soir. D’ailleurs, une telle procédure relève d’une action du Tribunal. Une éventuelle saisie de ses avoirs relève des compétences de la Justice ou bien des officiers de police judiciaire, qui pourraient la réclamer pour des besoins d’enquête. Toutefois, la situation semble compliquée davantage. Une complication qui laisse un boulevard dorré aux politiciens de l’opposition et ceux qui détestent le Régime actuel.
Marc A.
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