Les maux qui minent la population malgache jusqu’à présent en termes d’électricité ne proviennent pas uniquement de la Jirama. Des usagers en sont également responsables. Les faits!!!
Vingt cas de vols d’électricité ont été démasqués par la Jirama à Antananarivo et ses environs, en une semaine seulement. C’est grâce à la collaboration avec les abonnés et le contrôle effectué par la Jirama auprès de ses clients ou via le logiciel de travail que ces infractions sont découvertes. La semaine dernière, deux cas de vols à Mahamasina et à Ankadivato se démarquent. Le premier cas concerne une petite entreprise individuelle, grosse consommatrice d’électricité qui a effectué un branchement avant compteur. Suite à l’expertise du compteur, le montant des factures que le concerné doit à la Jirama s’élève à 4.800.000 Ariary. Le deuxième cas concerne un ménage à Ankadivato qui est en situation CNP (Coupure pour Non-Paiement des factures) depuis juin 2018, mais le ménage avait toujours de l’électricité depuis. Après l’inventaire de puissance des appareils utilisés, il doit 3.500.000 Ariary à la Jirama.
Plus de 600 millions Ar de pertes
Les vols d’électricité engendrent des pertes énormes à cette société d’Etat. Entre mars et novembre 2019, près de 789 abonnés ont fait l’objet d’audit. Des anomalies (soit un vol, soit une fraude) sont constatées pour 501 d’entre eux. Le manque à gagner de la Jirama s’élève à 677.986.079 Ariary durant la même période. La compagnie nationale n’est pas la seule à subir les conséquences de ces infractions. Les abonnés également, si on ne parle que de la mauvaise qualité de l’électricité, voire les coupures de courant. En cas de découverte de vol, l’auteur est privé, tout de suite, d’électricité, contraint de payer le rappel de consommation. S’il refuse, la Jirama procède au recours pénal qui peut aboutir à une peine d’emprisonnement.
C.R
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