Convaincu de ce qu’il avance, l’intersyndical au niveau de la Jirama reste sur sa position et revendique la démission du Directeur Général de cette société d’Etat, responsable selon celui-ci d’une mauvaise gestion des caisses de la société.
L’Intersyndical de la Jirama menace de couper l’eau et l’électricité si leurs revendications ne sont pas prises en considération. Selon leur porte-parole, Haja Maminirina à l’issue d’une conférence de presse donnée hier dans un restaurant à Analakely, les 9 mouvements syndicaux de la Jirama prévoient de se donner rendez-vous ce jour au siège de Soanierana pour organiser une grève d’avertissement. Le dialogue étant rompu avec la Direction Générale, l’intersyndical entend faire preuve de détermination afin de faire valoir ses revendications, la principale étant la démission du Directeur Général de cette société d’Etat, Olivier Jaomiary. Haja Maminirina a dans un premier temps déploré la violation du Code du travail par le DG incriminé, à travers le renvoi abusif de 4 délégués syndicaux en dépit de la décision de l’Inspection du Travail d’annuler cette décision. Manifestant sa frustration, l’intersyndical de la Jirama a dénoncé un comportement indigne qui tend à bafouer les droits fondamentaux des employés. La seconde raison étant la mauvaise gestion des caisses de cette société en charge de la distribution de l’eau et de l’électricité, ainsi que la signature des conventions de partenariat avec les fournisseurs et prestataires de la Jirama, qui aurait visiblement conduit l’entreprise à sa perte. L’intersyndical a noté qu’il ne fait que réitérer les constats du ministère de tutelle à propos de la santé économique et financière de l’entreprise.
Un service minimum sera observé durant la grève des employés de la Jirama. L’intersyndical a toutefois souligné que leur mouvement dépend de l’évolution de la situation. Les employés ne procéderont à la coupure de l’eau et de l’électricité qu’à partir de la semaine prochaine si aucun compromis ne serait trouvé entre les protagonistes. Etant donné que l’intersyndical n’est pas habilité à nommer un DG, il a sollicité la bienveillance de l’exécutif pour ce faire en vue de la mise en œuvre réelle de la politique de redressement de cette société d’Etat.
L.R
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