“Luttons contre la pollution pour une consommation durable ». C’est à travers ce thème que la Fédération des Associations des Consommateurs et le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat MICA ont célébré hier à Antaninarenina la journée mondiale des droits des consom-
mateurs. « Le droit à un environnement sain » est un des droits des consommateurs a rappelé Tiana Rabarison, président de la Fédération des Associations des Consommateurs à cette occasion. « Le canal Andriantany est rempli de plastique. La mer risque également de contenir plus de bouteilles plastiques que d’eau. Ce qui constitue un danger » a-t-il enchaîné. Cette année, les activités de cette Fédération et la MICA, en termes de protection des consommateurs, seront axées sur cette lutte, en collaboration avec le groupe Adonis et le projet Kopakelatra. Le groupe Adonis a indiqué hier avoir recyclé 275 tonnes de plastiques depuis 2018 (75t en 2018, 125 en 2019 et 75 en 2020). Il a été souligné que les consommateurs doivent collaborer avec les institutions pour lutter contre les ravages provoqués par les bouteilles en plastique.
D’autres faits polluent également le quotidien des consommateurs selon la métaphore utilisée notre interlocuteur. « La redevabilité est de mise. Nous payons les impôts mais qu’est ce qu’on obtient en retour ? Souvent, pour des dossiers, l’administration fait languir les administrés ou encore les fait faire des va et vient incessants». D’autres consommateurs se plaignent de la JIRAMA, du transport, de la hausse du coût de la vie. Tiana Rabarison estime que des mesures s’imposent pour que la qualité de vie des consommateurs à tous les niveaux puisse s’améliorer, garantissant ainsi le développement du pays.
«Le MICA se rapproche continuellement des associations des consommateurs afin de faire respecter leurs droits» a pour sa part souligné le Directeur Général du Commerce. La Direction de la Protection des Consommateurs n’a cessé de sensibiliser les consommateurs ainsi que les marchands sur leurs droits et les lois qui régissent les marchés. La sensibilisation a porté ses fruits car plus de 5000 personnes se sont volontairement déplacées vers le Service de Métrologie Légale SML pour obtenir la vignette validant leurs instruments de mesures.
Claudia R.
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