Journée mondiale du droit de grève : Des améliorations à faire à Madagascar
18 février, Journée mondiale du droit de grève.
Madagascar, à l’instar de tous les pays signataires du Droit de l’Homme, célèbre cette journée exceptionnelle. Mais selon les associations et organisations protectrices des Droits de l’Homme, des améliorations restent à apporter pour Madagascar.
Hanitriniala Rafolisisoa, présidente nationale de l’Union Nationale Malagasy des Droits Humains rappelle que « le droit de grève est un droit inscrit dans le Principe Universel des Droits de l’Homme ». Et comme Madagascar adhère au principe des droits de l’Homme, le pays devrait autoriser le droit de grève à tous les salariés et étudiants.
Toutefois, cette militante en droit de l’Homme a fait savoir que Madagascar a encore des efforts à accomplir en matière de droit de grève. « A Madagascar, les grèves syndicales sont parfois assimilées à des revendications politiques aussi bien par les dirigeants étatiques que par l’opinion publique en général », a-t-elle fait remarquer. Une situation déplorable que cette présidente de l’UNMDH fustige en ces propos : «chaque employé ou syndicat peut observer des journées de grève, pour faire valoir ses droits ».
Compte-tenu des manifestations et grèves qui ont bouleversé la vie de la population, en général, l’UNMDH a constaté que les syndicats ont peur d’observer une grève au risque d’être arrêtés pour trouble à l’ordre public ou de tentative de déstabilisation du pouvoir en place. Pour l’UNMDH, le droit de grève, à Madagascar, est bafoué.
Ghislain V
