Témoins et observateurs se posent la question : cet acte qui s’est produit à Tanjombato était-il un crime délibéré et intentionnel ou bien une tentative de kidnapping avortée ? Seuls les résultats des investigations pourront faire la lumière sur cette affaire. Les faits.
Les kidnappings, dont les otages sont des nationaux ou des étrangers, se suivent mais ne se ressemblent pas dans notre pays. Hier, les 67Ha et Tanjombato ont été le théâtre de kidnapping où des morts ont été déplorés.
A Tanjombato, les ravisseurs ont jeté leur dévolu sur une famille indopakistanaise, la famille Daya, propriétaire d’un magasin à Tsaralalàna, hier vers 19h. Selon les explications de la Police Nationale, le père de famille, accompagné de ses deux fils, sur le chemin de leur demeure, ont été attaqués par des bandits qui voulaient apparemment les dépouiller.
Sur leur chemin, les bandits les ont attendus de pied ferme. La voiture qui transportait les 3 personnes avait été la cible de tirs nourris à Tanjombato. Les deux fils ont été, tous deux, blessés durant cette embuscade. Toutefois, tous les 3 ont réussi à prendre la fuite. L’un des blessés a succombé à ses blessures, tandis que le second est en soins intensifs. Leur père s’en est sorti indemne.
Les éléments de la Brigade criminelle sont arrivés sur place dès qu’ils ont eu connaissance de la situation. Selon leurs explications, aucun étui de balle n’a été retrouvé sur place. Selon les premières estimations, il s’agirait soit d’une tentative d’assassinat, soit d’un kidnapping avorté.
Une enquête est ouverte afin de faire la lumière sur cette situation.
TR.
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