Kigali : Madagascar présente à l’Assemblée de la BAD
La relance économique est sur la bonne voie. Les bailleurs de fonds, sans se bousculer au portillon, manifestent leur intérêt à la reprise des relations ou à leur poursuite. C’est le cas de la Banque Africaine de Développement qui a tenu son Assemblée annuelle à Kigali, capitale du Rwanda…
Madagascar participe à la 49ème Assemblée annuelle de la Banque Africaine de Développement et la 40ème Assemblée annuelle du Fonds Africain de Développement (FAD) qui se tient actuellement à Kigali, Rwanda.
La délégation malgache est conduite par le Ministre des Finances et du Budget Jean Razafindravonona, accompagné du Gouverneur suppléant de la Banque Africaine de Développement (BAD) Madagascar, qui n’est autre que le Directeur Général du Trésor, Orlando Robimanana.
Les travaux sont axés autour du thème « Cinquante années à venir : l’Afrique que nous voulons ». Dans un rapport de la Banque, publié cette année, il est indiqué que pour les prochaines 50 années, la BAD rêve d’un continent prospère basé sur une croissance inclusive et environnementale soutenable, un continent intégré basé sur l’unité et le panafricanisme.
Dans son intervention, Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union Africaine, a mis l’accent sur le fait que « la bonne gouvernance dont l’Afrique a besoin est celle qui associe tout Africain, petit ou grand, dans le débat constructif autour des projets de développement inscrits dans le programme gouvernemental ». Elle a, par ailleurs, lancé un appel aux chefs d’Etat africains à collaborer afin d’élaborer des objectifs de développement socio-économiques
Donald Kaberuka, Président de la BAD, pour sa part, s’est demandé s’il était normal que l’étranger circule plus librement en Afrique que l’Africain, en laissant entendre que la circulation devrait être libre dans le continent.
Une publication du Trésor Public malgache dans son site précise que durant ces assemblées, Madagascar se penchera sur la recherche d’opportunités et des meilleurs moyens d’optimiser le partenariat entre les pays africains.
Recueillis par C.R