Le ministèrre inflexible : Coups de force des enseignants grévistes
La grève des enseignants se poursuit. Il faut néanmoins préciser qu’il s’agit pour la plupart des enseignants FRAM, c’est à dire ceux qui sont subventionnés par l’Etat et qui attendent leur intégration. Pour faire monter la pression, ils ont choisi de rameuter leurs collègues de la capitale avec plus ou moins de succès…
Hier, les enseignants grévistes, pour la plupart issus des régions et ceux encore en formation, ont de nouveau manifesté. Ils ont essayé de convaincre les enseignants du Lycée Moderne d’Ampefiloha de suivre leur mouvement, mais sans succès. Les jours d’avant, ces mêmes grévistes ont essayé de faire sortir leurs collègues de leur lieu de travail avecplus ou moins de bonheur. Ainsi, dans certains CEG de la capitale, des enseignants ont choisi de se joindre aux grévistes si d’autres ont préféré rester dans leur salle de classe. En revanche, en provinces, comme à Sambava, des sources affirment que le mouvement est bien suivi.
Le ministre de l’Education nationale, Paul Rabary, a fait savoir que la priorité de son ministère est le recrutement des enseignants FRAM. Le ministre a avancé que 75% des enseignants FRAM seront recrutés et intégrés d’ici 2018. Il réagit ainsi aux revendications des enseignants en grève en indiquant que les recrutements des enseignants FRAM seront plus importants que la réactualisation des indemnités.
D’après le ministre Paul Rabary, tous les établissements publics ont observé leur rentrée officielle lundi dernier et qu’aucune école publique n’est fermée en ce moment. « Toutes les écoles ont ouvert leurs portes et les cours ont commencé », a lancé d’un ton persuasif le ministre de l’Education nationale Paul Rabary.
Velo Ghislain
