Les électeurs sont avertis puisque la CENI, par son vice-président Thierry Rakotonarivo, a annoncé que le mode de scrutin pour les prochaines législatives connaitra des changements.
Le mode de scrutin connaîtra un changement lors des prochaines élections législatives. Si en 2013, nous avons organisé des scrutins de liste, cette fois-ci le mode de scrutin utilisé sera le scrutin uninominal majoritaire à un tour. Ce dernier est un système électoral dans lequel une seule personne est élue lors d’un scrutin. Ce mode de scrutin donne plus d’avantage aux grands partis, selon les explications de Thierry Rakotonarivo, vice-président de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Ceci du fait que le parti qui obtient le plus de voix emporte le siège. Quant aux autres partis, ils n’obtiennent aucun élu. Quoi qu’il en soit, l’ancrage géographique des partis influence beaucoup le résultat définitif dans la mesure où les partis bien implantés localement peuvent être représentés.
Pour le district à deux députés élus, il est prévu une division en deux circonscriptions électorales. Le vice-président de la CENI note que la décision en ce qui concerne le nombre de circonscriptions électorales ainsi que les sièges à pourvoir sera prise par décret en conseil des ministres.
Le mandat des 151 députés qui siègent actuellement au palais de Tsimbazaza s’expirera d’ici le 5 février 2019. Il est quasiment impossible de tenir les législatives avant l’expiration de cette date, puisque jusqu’ici le gouvernement n’a pas encore publié la convocation des électeurs, prévue 90 jours avant la tenue de l’élection. En ce qui concerne la date des législatives, la CENI avait proposé la date du 20 mars 2019. Toutefois le gouvernement n’avait pas retenu cette date. Tout dépendra donc de la décision du nouveau gouvernement Ntsay.
Vola R
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