Le collectif des candidats regroupant les candidats au premier tour des présidentielles de 2018 formera une plateforme et affrontera les législatives cette fois-ci.
Les candidats au premier tour des présidentielles de 2018 formeront une plateforme pour affronter les législatives, prévues se tenir au cours de cette année 2019. Tabera Randriamanantsoa, président national du parti Kintana et non moins candidat au 1er tour des présidentielles de 2018 l’a déclaré hier à l’occasion d’un entretien à la presse.
Le collectif des candidats a réitéré la nécessité d’assainir l’environnement électoral avant de passer aux législatives. «Nous exigeons l’application de l’accord politique signé à l’issue de la réunion des candidats au premier tour qui s’est tenue à Nanisana au mois d’octobre 2018. Nous envisagerons d’envoyer une lettre officielle à la commission électorale nationale indépendante pour rappeler les différents points qui nécessitent d’être améliorés dans le processus électoral. La CENI ne serait plus crédible à nos yeux si elle ne change pas de méthode de travail et rectifie le tir», explique Tabera Randriamanantsoa. Le collectif des candidats exige entre autres la révision et l’amélioration du fichier électoral.
Le parti Kintana a affirmé que cette formation politique ne manquera pas de participer aux prochaines échéances électorales notamment les élections législatives dont le calendrier n’est pas encore fixé. En ce qui concerne la loi sur les législatives, le président national de ce parti estime que tout dépendra de la décision de la nouvelle administration conduite par le Président de la République Andry Rajoelina. De l’avis de Tabera Randriamanantsoa, à l’allure où vont les choses, la retouche de la Constitution reste incontournable. Lors de sa campagne électorale, le Président de la République Andry Rajoelina a promis de supprimer le Sénat. Pendant son discours, à l’occasion de son investiture, le nouveau locataire d’Iavoloha a évoqué l’instauration de 23 régions, qui seront gérées par des gouverneurs. Ces deux projets nécessitent une révision de la loi fondamentale. Pour Tabera Randriamanantsoa, une décision portant sur la révision de la Constitution doit être prise à l’occasion d’une conférence nationale, qui réunira toutes les forces vives du pays.
Vola R
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