Les forces de l’ordre sur place pour protéger les non grévistes
Les employés de la JIRAMA qui poursuivent leur travail en marge de la grève menée par leurs collègues, seront sécurisés. Des éléments de l’Emmo-Sécurité seront mobilisés pour ce faire, afin de permettre à ceux qui désirent travailler de mener à bien leurs tâches. Une source au sein du Conseil d’Administration de la JIRAMA a avancé que la médiation se poursuit auprès de l’Inspection du Travail. Tout comme le Premier Ministre à Mahazoarivo, cette source estime que les employés grévistes sont minoritaires face à ceux qui travaillent. Depuis lundi dernier, des abonnés font, par exemple, la queue devant les guichets de nombreuses agences, comme celle d’Ambatonakanga, entre autres, pour régler leurs factures. C’est dire que la grève ne fait pas l’unanimité.
Si les employés de la JIRAMA ont un doute quelconque autour du contrat de concession de production d’énergie électrique d’une puissance de 40 MW sur le site de Mandroseza, il faudra procéder à un audit, a poursuivi notre source auprès du Conseil d’Administration.
Les réactions n’ont pas tardé à fuser de partout, à l’annonce faite par l’Intersyndical de la JIRAMA de couper l’électricité dans les locaux de quelques départements ministériels. Si certains estiment qu’il s’agit d’un moyen de pression qui pourrait porter ses fruits, d’autres avancent qu’il ne revient pas aux syndicats de priver de la sorte les Ministères de courant électrique. Pour ces derniers, cela est illégal et sort du cadre des compétences de l’Intersyndical. La Direction Générale, elle-même, ne peut effectuer une telle coupure sans en avertir le Ministère de tutelle, qui n’est autre que le Ministère de l’Energie et respecter la procédure requise en la matière.
Plus d’uns se demandent si l’Intersyndical va effectivement joindre l’acte à la parole en coupant l’électricité de ses propres Ministères de tutelle ce jour. Wait and see…
C.R
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