Litchis de Madagascar : Marché morose après les attentats de Paris
Les attentats qui se sont déroulés à Paris le 13 novembre dernier ont des impacts négatifs sur le secteur de l’économie en France, notamment du secteur tertiaire. Cela se répercute également sur nos commerces extérieurs, comme c’est le cas du marché des litchis de Madagascar en France.
En France, le marché des litchis de Madagascar est morose, morne, particulièrement sur la région parisienne compte tenu de l’ambiance qui y prévaut depuis les attentats du 13 novembre dernier et fortement ressentie dans la fréquentation des magasins et marchés.
De surcroît, les approvisionnements en provenance de Madagascar ont été perturbés en début de semaine, en raison de renforcements des dispositifs de sécurité par certaines compagnies aériennes. Le traitement au soufre des fruits gêne par ailleurs les interventions des contrôles cynophiles à l’arrivée des marchandises, dans le contexte du plan «Vigipirate alerte attentat», nous apprend le Centre de Technique Horticole de Tamatave (CTHT) dans sa publication intitulée «Lettre du Litchi» de la semaine du 23 au 27 novembre dernier.
La situation s’est aussitôt améliorée, mais elle a provoqué, néanmoins, des retards et des reports d’expéditions.
Les litchis de Madagascar ont été majoritairement dirigés vers la grande distribution et vers les marchés extérieurs. Les fruits restent chers au stade de détail, limitant les réapprovisionnements des commerçants. Ces litchis mis sur le marché européen sont ceux qui on été expédiés par avion.
Litchis par bateau
Le premier navire conventionnel «Atlantic Klipper» a entamé son chargement dans la soirée du 19 novembre, date d’ouverture officielle de la campagne malgache. Il s’est poursuivi jusqu’au 22 novembre, date à laquelle il changeait de quai pour compléter son chargement avec des conteneurs disposés en pontée. Ce navire qui a quitté le port de Toamasina le 23 novembre dernier, avec une cargaison de 7.400 tonnes de litchis, est attendu ce vendredi 11 décembre prochain à Zeebrugge, en Belgique.
Lors du changement à quai de l’Atlantic Klipper, son alter ego le «Baltic Klipper» accostait pour embarquer, à son tour, sa part de cargaison. Selon les précisions du CTHT, le chargement du second navire s’est déroulé de façon plus disparate en raison des intempéries nécessitant la fermeture des cales à plusieurs reprises. Parti à peu près avec le même volume de fruits, il a pris la mer après avoir complété son chargement avec des conteneurs et devrait arriver à Zeebrugge vers le 15 décembre.
C.R
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