Sans la Loi de finances, l’on ne peut percevoir les recettes ni payer les salaires des fonctionnaires… En somme, la machine administrative ne pourra pas tourner, selon les précisions apportées par le grand argentier Vonintsalama Andriambololona. C’est pourquoi, une ordonnance de légifération doit être prise avant la fin de l’année par le locataire d’Iavoloha.
Nul besoin de rappeler que le projet de Loi de finances n’a pas été adopté par le parlement au cours de la session budgétaire qui a pris fin le 14 décembre dernier. Les amendements apportés par l’Assemblée Nationale ont été rejetés par le Sénat dont les membres ont également apporté des amendements. Au cours de la seconde lecture, les députés n’ont pas campé sur leur position. Les deux chambres se renvoyant la balle comme un jeu de ping-pong malsain. Tel que nous l’avons déjà précisé dans nos colonnes hier, la Constitution dispose en son article 92 que si «le Parlement n’a pas adopté le projet de loi de Finances avant la clôture de la seconde session, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par voie d’ordonnance en y incluant un ou plusieurs amendements adoptés par les deux assemblées».
Une fois que le nouveau Président élu accède au pouvoir, il est possible de rectifier la Loi de finances si ce texte ne correspond pas aux défis qu’il s’est fixé pour développer le pays et une loi de finances rectificative sera alors élaborée conformément aux législations en
vigueur. C.R
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