La loi des Finances Initiale 2020 alimente toujours les débats. Son examen par les différentes entités concernées s’avère fastidieux du fait des enjeux des points cruciaux qu’elle contient.
Le projet de loi des finances 2020 entrera en séance plénière ce jeudi 12 décembre 2019 au Sénat. Les membres de la Chambre Haute du Parlement vont décider sur ce projet de texte qui alimente des débats au sein de la classe politique tout comme dans le milieu socio économique du pays. Un texte qui risque d’être amendé de nouveau et même menacé de rejet en bloc.
Sur le plan politique, l’organisation d’un référendum et celle des sénatoriales demeurent incompréhensibles par bon nombre d’acteurs politiques, à l’instar des sénateurs en exercice. L’organisation d’un référendum sans prémices de consultations ou encore la tenue de sénatoriales sans explication définie, ont fait tiquer les parlementaires. Chez certains d’entre eux, la question du mandat impératif des Sénateurs avaient déjà été statuée par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC).
D’autres points encore flous ne laissent pas indifférents les Sénateurs. Ayant ainsi poussé ces derniers à écouter la société civile et les opérateurs économiques. La constitution d’une provision de 770 milliards Ariary affectée à la Présidence, la constitution et la hausse de plusieurs taxes notamment sur les bondillons, les tourteaux, les maïs et le blé ainsi que les télécommunications constituent des questionnements au sein de la Chambre Haute du Parlement. Des initiatives qui ont suscité des inquiétudes du secteur privé et de certains groupements professionnels à un glissement de l’inflation d’une part, mais aussi à un ralentissement du climat des affaires.
Les bruits de couloir laissent entendre depuis la transmission de ce projet de loi des finances 2020 auprès de la Chambre Haute, que plusieurs amendements sont prévus. Des amendements qui vont certainement porter sur ces points encore flous. Les Sénateurs ne vont sans doute pas ménager leurs questions auprès du gouvernement notamment sur des sujets qui fâchent, pour n’en citer que la coupe budgétaire dans plusieurs institutions de la République à l’instar du Sénat. Les débats s’annoncent riches cet après-midi à Anosy.
Marc A.
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