Madagascar avait accueilli du 16 et 20 octobre dernier, l’exercice régional de simulation de lutte contre une pollution marine accidentelle par hydrocarbure (MASE POLMAR 2019). Un exercice organisé par la Commission de l’Océan Indien (COI), en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du Développement Durable et l’Organe de Lutte contre la Pollution marine (OLEP). Plus d’une soixantaine de participants issus de 7 pays, à savoir, Les Comores, Djibouti, France/Réunion, Kenya, Madagascar, Maurice, Seychelles et Somalie ont participé à cet événement.
L’exercice POLMAR rentre dans le cadre de l’accompagnement du processus d’opérationnalisation des centres régionaux et à la mise en œuvre d’un modus operandi pour faciliter la coordination de ces derniers avec les centres nationaux. Ces exercices régionaux visent à prouver la coordination opérationnelle et ainsi accélérer l’assimilation par les Etats régionaux. Les exercices constituent aussi opportunité d’informer et de sensibiliser les autorités nationales sur la situation sécuritaires de l’espace maritime régional.
Pour Madagascar, il dispose de matériel approprié pour intervenir en cas d’accidents maritimes. Mais selon les explications du Directeur Général de l’Organe de Lutte contre les Evénements de Pollution(OLEP), Damy Jean-Baptiste Ratolojanahary, si la pollution marine accidentelle par hydrocarbure est d’une quantité de plus de 200 tonnes, Madagascar n’arrivera pas à gérer, seule, l’intervention et devrait fait appel aux pays membres de la COI et cela, dans le cadre de deux conventions préalablement signées avec le centre Régional de Fusion des Informations Maritimes et le Centre Régional de coordination des opérations maritimes.
Madagascar est actuellement le coordonnateur sous-régional de la lutte contre la pollution maritime. Au niveau national, la finalité de l’exercice vise à la fois à consolider l’architecture régionale de sécurité et sûreté maritimes et à faire évoluer l’efficacité de cette coordination multilatérale. L’exercice MASE MARPOL 2019 est aussi une opportunité d’échanger l’expérience et de créer les réelles synergies de compétences entre les participants.
Notons que cet exercice a vu la participation d’experts issus d’une institution reconnue comme CEDRE et le CLS de la phase de préparation jusqu’à la phase de l’exécution permettra de profiter de leur expertise dans la mise en œuvre des logiciels de modélisation de dérive et de comportemental/évolution du polluant et des «use cases» et les possibilités offertes par son système MAS dans le suivi de situation surface.
jemimaR
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