Le Gouvernement malgache, par le biais du ministère de la Défense nationale, poursuit ses efforts en faveur de la lutte contre la prolifération des armes légères. Après le Mois d’amnistie des armes détenues illégalement, le gouvernement prévoit de mettre en place un système de traçabilité et de marquage des armes et des munitions en vue d’ identifier une arme, ses origines et les transferts dont elle a fait l’objet. L’actualisation de la loi 69/011 du juillet 1969, sur le régime de l’armement à l’exception des armes blanches est également prévue. Madagascar a approuvé le traité sur le commerce des armes. Après 49 ans, Madagascar devra actualiser cette loi. Pour ce faire, le gouvernement travaille de concert avec l’Organisation des Nations Unies et avec la Commission nationale pour les armements à Madagascar. Un atelier en ce sens a eu lieu, hier, à l’hôtel Ibis d’Ankorondrano. Il s’agit de l’atelier national relatif à l’appropriation des enjeux du Traité sur le commerce des armes par les autorités nationales, l’organisation de la société civile et les acteurs privés.
Le ministre de la Défense nationale, le Gal Béni Xavier Rasolofonirina a souligné que la lutte contre la prolifération des armes n’est pas uniquement une affaire du gouvernement. Elle nécessite la contribution de tous. Il a particulièrement noté l’importance de la collaboration entre l’Etat et la société civile pour appuyer l’Etat dans les efforts de mise en œuvre. Ces organisations contribuent ainsi à conseiller les autorités nationales sur la mise en œuvre du traité, développer des plans d’action. Des responsables des forces de l’ordre, des membres de la société civile ainsi que des secteurs privés ont participé à l’atelier relatif à l’appropriation des enjeux du traité sur le commerce des armes.
Vola R
Imprimer
