Face aux sénateurs venus nombreux hier à Anosikely, Ahmad Ahmad ministre de la Santé Publique a donné des explications pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Dans son intervention, il a ainsi souligné les engagements pris par l’Etat dans le cadre de cette lutte et surtout la stratégie adoptée pour essayer de contenir cette maladie.
Selon le Ministre de la Santé Publique, les tests restent insuffisants. En revanche, les cas suspects ainsi que les personnes qui ont été en contact direct avec les infectés sont systématiquement dépistés du Covid-19. « Deux tiers des individus testés positifs ne présentent pas de symptômes. La stratégie actuelle de l’Etat vise est de couper la chaîne de transmission de la maladie car cette maladie tue de manière rapide contrairement aux autres maladies tel que le paludisme » a-t-il souligné.
Les sénateurs quant à eux, ont demandé davantage de précisions concernant les principes actifs pour l’injection, objet du 3ème protocole de traitement du covid-19. « L’injection est encore à l’étude et n’a pas encore été administré aux patients. Le vaccin doit encore passer par plusieurs étapes que s’attèlent actuellement plusieurs laboratoires dans le monde » a expliqué le ministre Ahmad Ahmad. Le principe actif de l’injection n’a pas été dévoilé par le ministre jusqu’à la fin de son intervention.
Dans son discours de fin de séance, Rivo Rakotovao président du Sénat a demandé au ministre de laisser davantage les professionnels de la santé s’exprimer pour permettre de rassurer une population désorientée. Il a d’ailleurs rappelé que pour mener à bien cette lutte contre le covid-19, qu’il serait mieux de ramener le débat au niveau des scientifiques notamment des médecins, que de laisser faire les politiciens. Une telle initiative permettra à chacun d’avoir une réelle figure de l’état de la crise sanitaire.
Marc A.
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