Les spéculations sous toutes ses formes sur les produits de première nécessité ne datent pas d’hier sur le marché malgache, au détriment des consommateurs qui n’ont d’autres choix que d’accepter ou de s’abstenir de… consommer
Les consommateurs se plaignent de la hausse de prix considérable des produits de première nécessité. Des mesures strictes ont été prises en Conseil des ministres du 25 Septembre dernier. Les spéculations sont inadmissibles et des consignes ont été données par le Président de la République pour que le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat réunisse dans l’urgence les industries locales de production ainsi que les importateurs. Le Ministère publiera des «prix de référence» sur la base des calculs réalisés à partir des prix des produits sur le marché mondial, le coût de l’importation et les différentes taxes pour déterminer les prix réels qui devront être appliqués sur le marché, pour le bien de la population. Par ailleurs, le contrôle des importations et des distributions sur le marché sera renforcé pour éviter que les importateurs n’appliquent des bénéfices exagérés.
Tsena Mora
Le retour du «Tsena Mora» à partir de la semaine prochaine a également été annoncé. Il s’agit d’une mesure provisoire au profit des familles les plus vulnérables. Les produits de première nécessité seront disponibles à des prix abordables. Le prix de l’huile ne dépassera pas les 3.000 Ar, le riz à 1.000 Ar et le kilo du sucre à 2.000 Ar.
La dépréciation de l’Ariary est également l’un des facteurs de l’augmentation des prix des produits. L’on apprend qu’une discussion avec le gouverneur de la Banky Foiben’i Madagasikara s’est tenue pour voir de près les origines d’une telle dépréciation. Une stratégie sera ainsi mise en œuvre pour permettre à l’Ariary de s’apprécier, dans un court délai.
C.R
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