Le ministère de l’agriculture et de l’élevage a adopté de nouvelles mesures pour lutter contre l’insécurité alimentaire. «L’adoption de nouvelles technologies agricoles et la vulgarisation de nouvelles variétés qui résistent au climat dans le grand Sud ravivent l’espoir de la population actuellement. La résolution du problème du kere dans le sud progresse en même temps que les activités de développement socio-économique pour atteindre l’autosuffisance alimentaire », s’est exprimé le ministre de l’agriculture et de l’élevage Harifidy Ramilison, lundi dernier, en marge de la signature d’une convention entre le Royaume-Uni et le Programme Alimentaire Mondial.
Le ministre a cité l’utilisation de l’énergie solaire pour récolter de l’eau (système de pompage solaire) pour, ensuite, recourir à la technologie du « goutte à goutte ». Pour protéger les plantations contre les tempêtes de sable ou «tiomena », des blocs agro-écologiques sont mis en place. Cela permet non seulement de lutter contre l’insécurité alimentaire, mais aussi de protéger l’environnement. Des bénéficiaires du projet « titre vert » sont parvenus à produire des haricots marbrés et du lingot blanc.
«Par ailleurs, nous avons acquis récemment une machine appelée désalinisateur qui permet d’obtenir de l’eau douce à partir d’eau saumâtre ou salée. Ce qui permettra d’irriguer les rizières », a annoncé le ministre Harifidy Ramilison. Une institution internationale, l’ICRISAT (International Crops Research Institute for the semi arid tropics) avec le Centre national de la recherche appliquée au développement rural (FOFIFA) vont en outre se pencher sur les solutions et les types de culture qui conviennent au climat aride du sud. Outre la réalisation des projets phares, les efforts vont se poursuivre en collaboration avec les différents partenaires.
C.R
