Malgré leurs handicaps, ces personnes ont notamment des droits tels que le droit à l’éducation, les droits civique et politique. Ces personnes sont marginalisées dans notre société, ce qui implique des changements radicaux.
Les personnes en situation de handicap sont catégorisées dans le groupe de personnes vulnérables à Madagascar. Selon les dernières statistiques, 10 % de la population malgache constituent des personnes handicapées, a précisé hier le président de l’association pour la promotion des droits humains à Antaninarenina.
Selon les constatations au sein de notre société, les personnes handicapées ne jouissent pas de leurs droits et n’utilisent pas leur plein potentiel dans tous les domaines notamment dans le domaine social, politique ainsi que dans le domaine économique à Madagascar. Ainsi, intensifier les plaidoyers et accéder à la santé et l’éducation pour tous constituent des solutions afin d’accompagner ces personnes en situation de handicap dans la Grande île. «La société malgache ignore encore les droits et les valeurs des personnes handicapées. Ces personnes sont marginalisées dans notre société. Malgré leurs handicaps, elles ont notamment des droits tels que le droit à l’éducation, les droits civique et politique», a fait savoir Richardson Rakotomanana, président de l’association pour la promotion des droits humains hier lors de la célébration de la journée internationale des personnes handicapées à Antaninarenina. L’inclusion sociale et professionnelle est l’une des critères nécessaire à l’accompagnement de ces personnes. «Le respect mutuel, la tolérance, l’inclusion, la solidarité, la dignité et l’organisation figurent parmi les droits des personnes en situation de handicap. Défendez les droits de l’homme et de l’handicap», a-t-il précisé.
Par ailleurs, l’Etat malgache a déjà entamé des actions pour accompagner ces personnes telles que des sensibilisations en vue de la prise de conscience collective de la population dans la protection des droits de ces personnes vulnérables ainsi que des sensibilisations au sein des entreprises pour leurs inclusions professionnelles. «Entre autres, que tout un chacun participe et prenne ses responsabilités dans la plaidoirie, multiplie les séances d’informations et de sensibilisation auprès de la population», a-t-il insisté hier.
Narindra R.
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