Magro Ankorondrano : La collecte de C.V se poursuit à l’Auditorium
Marc Ravalomanana poursuit sur sa lancée et n’a pas arrêté la collecte de C.V malgré que l’accès au Magro Ankorondrano lui a été interdit. Son autre parade : montrer à tous qu’il est le propriétaire d’un autre endroit dans la même enceinte : l’Auditorium…
24 heures après l’opération d’expulsion réalisée par la Chambre de Commerce et de l’Industrie d’Antananarivo, Marc Ravalomanana est descendu au Magro d’Ankorondrano pour dénoncer l’irrégularité de la procédure d’expulsion de sa société. Le fondateur du groupe TIKO estime que l’acte de scellage du portail, fait par le huissier de Justice n’est pas du tout légal. Ceci, dans la mesure où le domaine n’appartient pas entièrement à la CCIA.
«Seule, la portion de terrain occupée par Magro appartient à la CCIA et fait l’objet de bail emphytéotique. La partie de l’auditorium est cédée au groupe TIKO», a expliqué Marc Ravalomanana.
Le tribunal de première instance d’Antananarivo a prononcé la résiliation du contrat de bail avec la société TIKO ainsi que la condamnation de cette société fondée par Marc Ravalomanana à payer à la CCIA la somme de 22 080 000 Ariary à titre de loyers 2009 et à payer la somme de 10 000 000 Ariary à titre de dommages et intérêts.
Pour Marc Ravalomanana, l’expulsion des occupants de Magro est déjà exécutée depuis que les manifestations organisées par ses partisans avaient été interdites durant la Transition.
Les décisions de Justice sont caduques à partir du moment où la feuille de route, qui est un accord politique, fait force de loi. Il rappelle que la question d’indemnisation des victimes de la crise politique dans le pays est spécifiée par la feuille de route de sortie de crise, signée par les acteurs politiques en 2011. Marc Ravalomanana souligne que le contrat de bail entre la société TIKO et la CCIA n’est pas encore résilié mais, nécessite un renouvellement. Pour lui, la lettre officielle publiée par l’ancien ministre du Commerce Henri Rabesahala en février 2016 est sans équivoque «la régularisation de bail est une condition majeure de la relance de notre économie».
Marc Ravalomanana s’oppose ainsi à l’idée de résiliation du contrat ou de procédure d’appel d’offres.
Marc Ravalomanana exhorte le pouvoir en place à respecter la loi « si nous voulons nous permettre d’attirer les investisseurs étrangers ». Cet ancien Président de la République demande plus de considération aux investissements des Malgaches. Pour l’énième fois, Marc Ravalomanana renouvelle son engagement de créer des emplois pour les jeunes Malgaches. Pour permettre la réouverture des magasins Magro et des usines TIKO, le groupe se dit prêt à payer ses arriérés et à renouveler son contrat avec la CCIA. En attendant, le groupe TIKO continue le recrutement de son futur personnel. Depuis hier, la réception des dossiers de candidature se tient à l’Auditorium d’Ankorondrano.
Vola R
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