Le syndicat des administrateurs civils (SYNAD) par la voix de son président, Paolo Emilio Raholinarivo, en appelle au respect de l’ordre protocolaire, des représentants de l’Etat et des autorités civiles, afin d’éviter les bavures comme Ikongo. « Il y a eu mort d’hommes, et par conséquent, des sanctions vont tomber ». Il a souligné que les éléments des forces de l’ordre devraient bénéficier d’une formation continue afin de leur apprendre à éviter l’usage excessif de la force en matière de sécurité intérieure. « L’usage de la force, dans le maintien de l’ordre, devrait être précédé de sommation et d’un ordre concret, émanant de l’autorité civile représentant l’Etat dans la circonscription ».
Le président du SYNAD s’est toutefois abstenu de condamner les actes qui se sont produits à Ikongo, tant de la foule que des forces de l’ordre. Il estime en effet, que les gendarmes avaient leurs raisons de protéger leur caserne. Néanmoins, « ils n’étaient pas obligés de réagir en tirant sur la foule. Tout repose sur le respect des textes », a-t-il soutenu.
En ce qui concerne cette affaire Ikongo, le président du SYNAD a demandé que les victimes de ce massacre soient indemnisées, dans le respect tant des valeurs culturelles malgaches, que des textes en vigueur. Il a rappelé que l’origine de cet incident n’est autre que l’absence de confiance du peuple envers la justice et l’administration publique. Il a saisi cette occasion pour inviter l’ensemble des agents de l’administration à changer de comportement afin de restaurer cette confiance entre gouvernants et gouvernés.
Marc A.
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