Malaise au sein de l’enseignement supérieur : La première grève de l’année
Les enseignants chercheurs du SECES n’ont de cesse de revendiquer leurs droits. Après un court répit, ils remettent leurs revendications sur le tapis et cette fois-ci, ils ne comptent plus fléchir.
Les Enseignants Chercheurs regroupés dans le Syndicat des Enseignants-Chercheurs (SECES) n’ont toujours pas perçu leurs heures supplémentaires du second semestre de l’année académique 2011-2012 ni de l’année académique 2012-2013. Il s’agit d’une partie seulement des revendications syndicales du syndicat, a confié le Dr Dimby Ralambomanana, Secrétaire Général du bureau national du SECES. Il a réitéré que les revendications du SECES reposent sur l’application de trois décrets dont le 2009-1214, le 2009-1215 et le 2009-1216, qui avaient été signés au mois d’octobre 2009 par trois ministères concernés par l’Enseignement supérieur.
Ces enseignants chercheurs dénoncent également la faible volonté apparente des autorités compétentes à mettre en œuvre le système LMD. Ce système éducatif est déjà en marche alors que les infrastructures et les équipements nécessaires en ce sens ne sont toujours pas disponibles, a rappelé le SG du SECES.
Pour exprimer leur contrariété, les enseignants-chercheurs observent depuis hier deux jours de grève d’avertissement. A travers cette manifestation pacifique, ils veulent interpeller les autorités compétentes sur l’application de leurs revendications. Cette grève d’avertissement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du congrès national du SECES du mois de mars dernier à Toamasina, qui adoptait un délai jusqu’à fin avril dernier pour la concrétisation de leurs revendications. Le SECES devra publier ce jour une décision relative à la manière dont il va poursuivre son mouvement de revendication.
RR.
