Les bombes lacrymogènes sont de retour à Analakely après une courte période d’acalmie, une nouvelle crise plane au dessus de la Nation malgache.
Une centaine de bombes lacrymogènes ont été utilisées par les forces de l’ordre pour disperser les partisans de Marc Ravalomanana hier. De ce fait, trois personnes ont été arrêtées. Trois blessés ont été constatés par la gendarmerie nationale.
Dans le début de la journée d’hier, les forces de l’ordre ont quadrillé l’hôtel de ville en interdisant toute circulation sur le lieu. Le parvis de l’hôtel de ville a été complètement sécurisé par des éléments lourdement armés dans le but d’empêcher toute tentative d’accession au lieu. Selon les explications du Commandant de groupement de la gendarmerie de Tana-ville, les forces de l’ordre ont reçu l’ordre émanant de la préfecture de police d’interdire l’accès au parvis de l’hôtel de ville et de surcroit d’interdire toute manifestation sur le lieu et ses alentours. Toutefois, vers 11 heures, suite à une tentative de pénétration dans le parvis par les partisans de Marc Ravalomanana, les forces de l’ordre ont du utiliser des bombes lacrymogènes. Ont commencé alors des face à face entre les manifestants et les forces de l’ordre, des centaines de jets de bombes lacrymogènes ont perduré jusque tard dans l’après midi.
Dans la foulé de l’action, des blessés ont été constatés sur les lieux. Toutefois, aucune confirmation officielle du nombre exact des blessés et de leur état de santé n’a été communiquée.
Les partisans de Ravalomanana n’ont pas pu tenir leur meeting. Ils ont programmé un grand rendez-vous hier pour exposer sur deux écrans géants les preuves de l’existence de ce qu’ils appellent «fraude massive» lors de la dernière élection présidentielle. Un rendez-vous manqué donc…
Velo Ghislain
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