Le mouvement de contestation avorté des taxis-ville samedi, a abouti à l’arrestation de la présidente de l’association, Clémence Raharinirina.
Les propriétaires et chauffeurs de taxi-ville s’opposent fermement à la formalisation des taxi-motos dans la ville d’Antananarivo. Ils revendiquent également la démission de l’actuel maire de la capitale Naina Andriantsitohaina. Toutefois, la manifestation n’a pas été autorisée par la préfecture de police pour manquement aux règles de procédure.
Dès les premières lueurs de l’aube, samedi, le centre-ville, dont la place du 13 mai, a été quadrillé par les forces de l’ordre et les accès à l’avenue de l’indépendance ont été réglementés. Le ministre de la défense nationale et le ministre de la sécurité publique se sont même rendus sur place pour coordonner les actions.
Avant d’arriver au lieu du meeting, la présidente de l’association des taxis-ville (FTAR) a été interpellée à Ankorondrano, puis emmenée par les gendarmes aux fins d’interrogatoire pour infraction de vouloir « tenir une manifestation sans autorisation ». Son audition a duré jusqu’en fin de journée.
Velo Ghislain
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