Marc Ravalomanana : Il faut un climat de confiance
L’ ambiance sortait de l’ordinaire à Faravohitra samedi dernier : la grande famille du parti Tiako i Madagasikara TIM réunie autour de Marc Ravalomanana, son épouse et son fils ou encore Bodo la diva chantant « Dada, olon-tokana ». Présentation de vœux, directives pour la réconciliation nationale, évocation du cas de Tiko…ont été au menu.
“Nous allons avancer pour gravir les prochaines étapes de la réconciliation nationale », ce sont les propos de Marc Ravalomanana, Président Fondateur du Tiako i Madagasikara (TIM), au cours de l’Assemblée Générale des représentants du parti TIM et des associations partisanes, samedi dernier à Faravohitra, avec près de 250 participants.
Il a insisté sur le fait que rien ne peut se faire sans un climat de confiance. Force est de constater que la confiance est altérée. Cette confiance, il faut la rétablir tant au niveau de la société que vis-à-vis des pays étrangers pour obtenir leur soutien, leur coopération et pour parvenir à une stabilité dans le pays.
Processus de réconciliation
Olga Ramalason, Ihanta Randriamandrato, Donat Andriamahefamparany ont été les représentants de la mouvance Ravalomanana dans les dialogues initiées par la FFKM dans le cadre de la réconciliation nationale. « Nous allons poursuivre les étapes de la réconciliation nationale jusqu’à son terme, car il faut prôner l’intérêt supérieur de la nation », a corroboré Olga Ramalason. Suite aux rencontres entre les cinq protagonistes, initiées par le FFKM, les prochaines phases consistent à aller dans les différentes régions du pays du 05 au 07 Mars, avant la tenue de la conférence nationale, dans la capitale, les 26 et 27 Mars prochains. Elle a ainsi donné des directives aux membres du parti TIM qui sont appelés à y prendre part en rappelant l’existence de trois commissions : pardon et réconciliation, construction et indemnisation ainsi que redressement du pays.
Faire renaître Tiko de ses cendres
Donat Andriamahefamparany a passé en revue les événements du 26 Janvier 2009. Parmi les premières victimes figure la société Tiko. Bon nombre d’entreprises ont vu leurs biens pillés, saccagés et celles qui ont du fermer leurs portes, engendrant la perte d’emplois d’une frange de la population malagasy. Tiko n’était pas seulement pourvoyeur d’emplois, elle créait aussi des valeurs ajoutées, et partant des richesses. Donat Andriamahefamparany a ainsi noté qu’il faut réhabiliter cette société, la faire renaître de ses cendres.
Restructuration du parti TIM
Guy Rivo Randrianarisoa, député de Madagascar élu dans le cinquième arrondissement a fait savoir en marge de la réunion que le « Tiako i Madagasikara » se prépare pour les élections communales et des restructurations au sein du parti sont ainsi en vue.
C.R
