Marché d’Anosibe : Les commerçants se plaignent de l’insécurité
Depuis quelques temps, les usagers et commerçants du marché d’Anosibe n’ont de cesse de se plaindre de l’insécurité grandissante. Voleurs à la tire, pickpockets de toutes sortes… y règnent en maître. «Outre le faible pouvoir d’achat des Malagasy, l’insécurité qui prévaut dans ce marché ne fait qu’aggraver la pauvreté. De peur de se faire dévaliser, les clients habitués de ce marché se font de plus en plus rares, le marché est de plus en plus morose et cette situation empire chaque jour. Le marché de volaille n’est plus ce qu’il était depuis toujours», se plaint une commerçante de la place.
A deux jours des fêtes pascales, les marchands de volailles commencent à remplir les marchés de la ville tels qu’Andravoahangy, Isotry, Anosibe… En dépit de la période de fêtes de Pâques, aucun de ces marchands n’a songé à augmenter les prix afin de ne pas décourager la clientèle. Les prix de volailles varient de 30.000 à 70.000 ariary selon la taille. Le prix d’un canard est de 15 000 à 20 000 ar. Depuis, cette Semaine Sainte en effet, les acheteurs semblent privilégier la viande de canard.
Chez les ménages malgaches, les jours de fêtes sont l’occasion de modifier les habitudes. Ainsi, pour ces occasions, les volailles constituent un rituel. Mais actuellement, de moins en moins de ménages peuvent se le permettre.
Les commerçants espèrent vendre plus de volailles durant ce week-end.
Jemima R
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