Les présumés commanditaires de l’attaque meurtrière survenue dans le village d’Ambolotarakely Ankazobe ont été identifiés, a annoncé le colonel Jocelyn Randrianarijaona, commandant de la circonscription interrégionale de la gendarmerie nationale d’Antananarivo. Leurs identités ont été révélées par les 3 premiers suspects, arrêtés dimanche dernier, et soupçonnés d’être leurs complices. Les investigations menées par les forces de l’ordre sont dorénavant focalisées sur la localisation du fief de ces dahalo qui ne saurait plus tarder. Les forces militaires terrestres et aériennes restent entièrement mobilisées pour cette chasse à l’homme.
La Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) a, par ailleurs, mené ses propres investigations. Elle estime que ces crimes abjects portent atteinte aux droits de l’homme car non seulement ils ont coûté la vie à 32 personnes d’un même village, dont 15 enfants. La CNIDH s’est rendue sur place et a constaté que les villageois ont déserté le village, si bien qu’Ambolotarakely est actuellement devenu un « village fantôme ».
Les dahalo ont préalablement prévenu les villageois de cette attaque meurtrière. Ces derniers n’ont malheureusement pu prévenir à temps le poste avancé de la gendarmerie nationale situé à 9 heures de trajet à pied. Ils se sont donc regroupés dans les 2 maisons incendiées, croyant être à l’abri…
La CINDH recommande l’application de sanctions exemplaires.
L.R
Imprimer
