Aujourd’hui, environ 12.000 enfants vivent dans les rues d’Antananarivo. La pauvreté ne permet plus aux parents de jouer leur rôle familial. Ils n’ont plus les moyens d’éduquer leurs enfants et ne parviennent plus à nourrir les membres de la famille. Parmi les quartiers les plus populeux de la capitale, Anosibe et ses environs abritent le plus d’enfants de rue. Ce qui a motivé l’implantation de l’association humanitaire MealEspoirs dans ce quartier.
« Le projet consiste à venir en aide à 500 enfants de rue, handicapés et personnes âgées du quartier d’Anosibe et ses environs en leur distribuant, du lundi au vendredi, des repas chauds à midi et des kits d’hygiène. Des blocs sanitaires (douche, urinoir….) sont également mis à la disposition des enfants», a indiqué Cyrille Casalis, président de l’association MealEspoirs et responsable du projet, en marge de l’inauguration de la cantine hier.
Les enfants de rue, de 4 à 14 ans qui ne sont pas scolarisés sont les principaux bénéficiaires. Des mesures sont aussi prises pour qu’ils puissent aller à l’école. Des ateliers sont organisés pour former les jeunes à différents métiers. L’ambassade de France, l’Unicef, le Programme Alimentaire Mondial, la FAO entre autres, appuient ce projet.
C.R
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