«90% des enfants déscolarisés sont tous des jeunes filles», a révélé le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et professionnel (MENETP) Marie Thérèse Volahaingo hier, à l’issue de la célébration de la journée mondiale de la femme, organisée par son département, au Lycée Moderne d’Ampefiloha (LMA). La pauvreté, les us et coutumes, le manque d’infrastructures de proximité constituent autant de facteurs qui les obligent à vivre dans des conditions de précarité, favorables à la grossesse précoce et/ou au mariage précoce, lesquelles ne leur permettent pas non seulement de poursuivre leur cursus scolaire, mais éteignent par la même occasion leurs rêves de réussir dans la vie. Marie Thérèse Volahaingo a également annoncé que les filles sont généralement sujettes à la discrimination dès qu’on parle de formation technique et professionnelle, un secteur considéré comme essentiellement destiné au sexe fort.
Or, selon les résultats d’enquête, l’éducation pour tous prône de scolariser 100% des enfants malgaches, cependant, le taux net de scolarisation est encore loin de cet objectif. Etant donné que la scolarisation ainsi que la formation des jeunes
filles et jeunes femmes constituent l’une des priorités de l’Etat malagasy, le MENETP a profité de cette cérémonie pour exhorter les parents à remettre en question certains principes susceptibles d’entraver l’avenir de leurs progénitures et à les envoyer à l’école afin qu’elles puissent jouir de leurs droits fondamentaux, qu’elles soient formées de manière à devenir indépendante et prendre ainsi en main leur destin.
Marie Thérèse Volahaingo a noté que de nombreuses structures ont été mises en place et des projets sont en cours de réalisation afin de permettre aux jeunes filles de s’épanouir et devenir une personne éduquée à part entière.
Cette journée de célébration a été particulièrement riche en animations.
L.R
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