Mesures drastiques contre la peste : Contrôles sur les routes nationales…
D’une manière générale, une épidémie est toujours un fléau qui perturbe toute la vie quotidienne des populations. Il en est ainsi de l’épidémie de peste qui sévit actuellement dans plusieurs grandes villes du pays, dont la Capitale. A cet effet, des dispositifs de sécurité et de santé sont déployés.
Cent quarante-quatre, tel est le nombre de cas de peste ayant été identifiés à ce jour au niveau du ministère de la Santé Publique, dont 28 morts. Le ministère de tutelle, représenté par son SG, le Dr Josea Ratsirarison a fait le point de la situation, hier, en marge d’une opération de désinsectisation menée de concert avec le ministère de l’Education Nationale hier, à Andraisoro. 58 cas de test rapide se sont révélés positif, 70 nouveaux cas suspects ont été identifiés, 116 malades (59 peste bubonique 80 peste pulmonaire) ont survécus après avoir mené leurs traitements à terme. Des malades sont toujours en cours de traitement, dont 1 à l’HoMi, 2 à l’hôpital Befelatanana, 1 à l’HJRA et 6 à l’hôpital d’Ambohimiandra. Les statistiques tendent à faire augmenter le nombre de cas, mais le ministère de tutelle a indiqué avoir maitrisé la situation et que les patients ayant présenté des cas suspects sont tous sur la voie de la guérison, ayant reçu leur traitement à temps.
Manifestant son avis à propos de l’entraineur seychellois décédé le week-end dernier, le Dr Josea Ratsirarison n’exclut pas le fait que l’entraineur du club de basketball seychellois Beau Vallon aurait déjà été porteur de la maladie dès son départ des Seychelles et qu’il aurait réussi à filtrer les contrôles au niveau des aéroports. Des mesures ont ainsi été prises afin d’endiguer le cas de peste et surtout, pour que ce genre de schéma ne se reproduise plus. D’importants dispositifs ont été déployés dans les aéroports, ainsi que les routes nationales, afin de contrôler les voyageurs. Des tests sont prévus afin d’anticiper une épidémie.
Enfin et non des moindres, le SG du ministère de la Santé sensibilise les citoyens à ne pas céder à la panique, se référant à la ruée dans les pharmacies pour se procurer de cache-bouche. Cet accessoire n’est nécessaire qu’en cas de contact avec des malades.
L.R
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