Microsoft : 80 % des logiciels utilisés à Madagascar sont piratés
Le piratage des oeuvres d’artistes n’est pas un fait nouveau à Madagascar. Pauvreté ? Malhonnêteté ? ou vol, tout simplement ?… Les causes sont multiples. Quoi qu’il en soit, la contrefaçon est passible de sanctions sévères.
Selon les estimations, le taux de piratage des logiciels installés sur les ordinateurs est de 80%, voire plus, selon les précisions apportées par Ludovic Froget, Responsable des Relations Publiques Microsoft Océan Indien et Pacifique Francophone. Si Madagascar veut développer son économie, il faut que tout le monde mette la main à la pâte pour lutter contre les contrefaçons et les piratages. En 2011, une étude a fait savoir qu’à Maurice, le taux de piratage est de 55 à 56% des logiciels installés sur les ordinateurs. A La Réunion, ce taux est de 40%.
Une étude réalisée par l’IDC en 2013 fait savoir que les consommateurs dépensent 22 milliards USD pour s’occuper des soucis causés par des logiciels contrefaits.
Les cybercriminels ont créé le Botnet Nitol en infectant les produits numériques tels que les ordinateurs et logiciels distribués à travers des chaînes d’approvisionnement inconnues.
Carole Rakotondrainibe, Responsable Microsoft Océan Indien, n’a pas manqué de souligner que ceux qui font de la contrefaçon ont de plus en plus de mal à copier des produits Microsoft. Aujourd’hui, des produits sont géobloqués. Des produits qui se vendent, par exemple, à Dubaï ne peuvent pas être utilisés à Madagascar.
A noter que Microsoft Océan Indien et Pacifique Francophone a organisé hier une session d’information à l’attention des journalistes malgaches. La séance était axée sur la propriété intellectuelle et le piratage et a vu la participation des représentants de Microsoft Océan Indien, de la Brigade Anti Piratage, de l’OMACI et de l’OMDA.
C.R
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