Les autorités comoriennes ont refoulé 52 migrants clandestins mal-
gaches, interceptés au début du mois de février au large de Mohéli. Les clandestins ont été retenus pendant 2 semaines au port de Mutsamudu, jusqu’à leur expulsion. Ce fut à bord d’une embarcation réquisitionnée par les autorités comoriennes, le m/s « Chamda », qu’ils ont, par la suite, effectué le voyage de retour vers Madagascar. Le navire a été halé par un remorqueur jusqu’au port de Mahajanga.
Cette opération d’expulsion vise avant tout à dissuader tout passager clandestin, malgache en particulier, qui tenterait de s’introduire aux Comores sans passer par les voies légales.
La migration clandestine est effectivement un phénomène récurrent, ces derniers temps. Les Comores sont devenues une destination privilégiée des migrants clandestins, notamment malgaches. De tels faits préoccupent au plus haut point les autorités comoriennes, qui tentent tant bien que mal de s’en défaire, ou du moins de les réduire par le biais d’actions concrètes.
L’Etat comorien ne dispose pas de moyens suffisants, sur le plan techni-
ques, qu’humains et financiers, pour prendre en charge les migrants et clandestins de surcroît. Cela requiert en effet un investissement financier considérable à un pays qui n’est pas préparé à cette éventualité.
L.R
