Minfpoptls : 3 sociétés chinoises notifiées pour travail au noir

Minfpoptls : 3 sociétés chinoises notifiées pour travail au noir

 

Trois entreprises chinoises implantées à Miadampaonina Ambohibao ont reçu une lettre de mise en demeure, notifiée par le ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Lois sociales pour manquement aux règles. L’Inspection du Travail a fait une descente inopinée auprès de ces entreprises, lundi dernier. Ce qui a permis aux agents de constater que celles-ci avaient retenu en séquestration leurs 120 employés. Ces entreprises travaillaient au noir, selon les précisions apportées par Samuelson Rahanitriniony, Directeur Général du Travail et des Lois sociales.
Cette visite d’inspection a permis de constater que les employés effectuaient 12 heures de travail par jour pour la modique rémunération de 3.000 à 4.000 Ariary. Ils ne bénéficiaient d’aucun soin médical en cas de maladie, ni de couverture sociale. Pire, les travailleurs de ces entreprises sont chaque jour exposés à des produits toxiques et dangereux sans aucune sorte de protection.
Ces trois sociétés mènent des activités régulières non déclarées, telle que la transformation de pierres. Ces pratiques sont formellement interdites par la loi en vigueur dans le pays. Par conséquent, des sanctions sont prévues contre ces pratiques illégales. Il en est ainsi de la fermeture de l’entreprise et de l’expulsion aux frontières des ressortissants étrangers concernés. Après des pourparlers entre les employeurs, les employés et le responsable du ministère de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales, il a été convenu que ces 3 entreprises disposent d’un délai de 2 mois pour régulariser leur situation ainsi que celle de leurs employés.
Le Directeur Général du Travail et des Lois sociales a révélé que les Chinois sont des champions du travail au noir. Dorénavant, un suivi et un contrôle rigoureux seront effectués régulièrement auprès de ces entreprises de transformation. « Ils sont nombreux à exercer cette pratique illégale et la barrière linguistique constitue parfois un obstacle qui les sépare de la légalité. Outre le suivi et le contrôle qui seront menés régulièrement, l’on introduit le mandarin dans le programme de formation des Inspecteurs du travail ».

Vola R

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