27 centres de lecture et d’animation culturelle ont été les bénéficiaires de quelque 140 tablettes et routeurs wifi auprès de l’organisation internationale de la francophonie.
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a fait don de 140 tablettes et de routeurs wifi aux 27 Centres de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC). Une brève cérémonie a été organisée à cet effet hier dans les locaux de l’OIF à Antaninarenina, en présence de l’ambassadeur de l’OIF, Malik Saar, du ministre de la culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine, Johasy Eléonore, ainsi que de la Directrice générale du Centre Malgache pour le Développement de la Lecture Publique et de l’Animation Culturelle (CEMDLAC), Victoire Rasoamanarivo Ramilison. Une aubaine pour la population des zones rurales, dont la majorité des Clac y sont implantés, estime Johasy Eléonore, qui a noté que s’il y a un outil dont l’opportunité et la contribution au développement sont indéniable, c’est bien le Clac. Selon le ministre de la culture, le Clac valorise les bénéficiaires en terme de connaissance, capacité managériale, d’autonomisation et d’expression d’opinion et surtout, ce qui n’est pas des moindres, de qualité de vie. La valeur ajoutée des Clac c’est l’élargissement de l’horizon des bénéficiaires, c’est-à-dire les jeunes, les enfants et la population locale, dont il constitue une fenêtre ouverte sur le monde qui leur est accessible à travers le Clac au quotidien. Ainsi, en complément des semences et fertilisant, charrues, embarcation et autres filets de pêche, lesquels caractérisent les zones rurales, l’apport de l’OIF au profit des Clac nourrit l’esprit et enrichit la culture, qui constituent les bases du développement. Le DG du CEMDLAC, Victoire Rasoamanarivo Ramilison maintient les arguments du ministre, en indiquant que même si une bonne partie des ruraux sont analphabètes, ils peuvent toujours avoir recours aux tablettes, lesquelles sont dotées d’une large panoplie d’applications pour se cultiver.
L’ambassadeur de l’OIF, Malik Saar quant à lui est persuadé que ces matériels seront utilisés à bon escient. L’éducation constitue effectivement un programme essentiel pour l’OIF, par conséquent, la majorité de la population se doit d’être équipée et bénéficier ainsi d’outils adéquats.
L.R
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