Motion de censure : 4ème tentative avortée

Motion de censure : 4ème tentative avortée

 

Ouverture officielle, hier, de la seconde session ordinaire de l’Assemblée nationale. La motion de censure à l’encontre du gouvernement a été, une fois encore, sur la table. Mais manifestement, les députés n’ont pas pu trouver un compromis… 

Les membres de l’Assemblée Nationale n’ont pas trouvé un terrain d’entente sur leur tentative de destitution du gouvernement par la voie d’une motion de censure. En effet, les 110 députés réunis à huis clos dans la grande salle de l’A.N étaient rentrés bredouilles en annoncant une autre réunion cet après midi à 15 heures.
D’après une source parlementaire, une partie des députés réclamait un nom de Premier Ministre avant de procéder à une quelconque collecte de signatures et de procéder ainsi à un vote de défiance. Ils ont expliqué qu’il serait inutile de passer à un vote sur une motion de censure contre le gouvernement si le remplaçant n’est connu au préalable et arriver ainsi à se mettre sur une même longueur d’onde.
Toujours ce parlementaire de nous informer de la préparation d’un deal entre les députés pour essayer de dégager un nom. Ceci afin d’éviter tout blocage dans le processus de désignation prévu par l’article 54 de la Constitution qui stipule que « Le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée Nationale ».

4ème tentative avortée

La tentative de mise en œuvre, hier, d’une motion de censure contre le gouvernement Kolo était la quatrième en 6 mois. Celle d’hier s’apparentait aux tentatives précédentes lesquelles, souvent, servaient de surenchère politique. L’attribution des droits des parlementaires, notamment, la dotation de véhicules 4 roues motrices, est, entre autres, l’une des causes de malaise entre l’Exécutif et les parlementaires.

D’après un député proche du régime, les députés soutenant le régime actuel sont actuellement au nombre de 80. Un chiffre qui laisse croire que la majorité des deux tiers est encore loin pour arriver à mettre en péril le gouvernement actuel. En effet, la constitution précise que la motion n’est adoptée que si elle est votée par les deux tiers des membres composant l’Assemblée Nationale.

Marc A.

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