Nomination du PM : Anthelme Ramparany répond aux accusations d’inconstitutionnalité
« En tant que politicien, j’estime que la nomination du Premier Ministre est une prérogative du Président de la République telle que cela est défini dans la constitution. » Ces mots sont de Anthelme Ramparany, membre du parti politique HVM, député élu de Mananjary et non moins ministre de l’Environnement. Et, réponse du berger à la bergère, Anthelme Ramparany a indiqué que « la plus grave violation de la constitution est de fomenter un coup d’État », faisant sans doute allusion à ce qui s’est déroulé en 2009, lors du changement de régime anticonstitutionnel.
En outre, ce parlementaire, devenu membre du gouvernement Kolo Roger, a souligné que le président de la République et le Premier ministre sont libres de choisir leurs collaborateurs. « Les deux premiers responsables de l’exécutif peuvent procéder à une ouverture vers d’autres forces politiques mais ce ne sera pas un partage de sièges comme au temps de la Transition », a-t-il souligné. Une occasion pour cet élu de Mananjary d’avancer qu’un groupe d’opposition et un groupe pro-régime sont apparus suite aux récentes déclarations et les actions de ces derniers jours.
Toutefois, Anthelme Ramparany a fait savoir que la priorité actuelle est l’amélioration du quotidien de la population et la résolution de ses problèmes, surtout en ces temps d’intempéries et de montée des eaux. Un défi que le prochain gouvernement pourrait relever puisque le nouveau PM a toutes les capacités pour y parvenir, a-t-il indiqué.
Marc A.
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