Madagascar est au 3ème rang mondial des pays les plus fortement exposés aux cyclones tropicaux. Les aléas climatiques entraînent chaque année des dégâts considérables et le secteur de l’infrastructure en subit le plus lourd tribut.
Afin de se prémunir contre les dommages et pertes provoqués par les aléas climatiques sur les infrastructures cruciales et de réduire les dépenses récurrentes à la reconstruction/réhabilitation, le gouvernement malgache a adopté des directives et normes de construction des infrastructures résistantes aux aléas climatiques. Il en est ainsi de la norme nationale de construction de bâtiments résistants aux aléas naturels à Madagascar, et des normes sur les infrastructures hydro-agricoles contre les crues et les inondations.
Dans le cadre de la mise en application de ces directives développées par la Cellule de Prévention et d’appui à la Gestion des Urgences (CPGU) avec les ministères de tutelle technique concernés, un atelier d’information s’est tenu hier à Antananarivo au profit des Personnes Responsables des Marchés Publics (PRMP). «L’objectif est de les informer des contenus des différentes normes nationales existantes tout en les sensibilisant à l’importance de ces normes pour une meilleure résilience des infrastructures. Ces normes sont prévues pour devenir des conditions d’attribution de marché lors des appels d’offres de marchés publics», a indiqué le Général Mamy Razakanaivo, secrétaire exécutif du CPGU. D’après ce responsable, une telle initiative conjointe du CPGU et de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) arrive à point nommé. « Le respect des différentes normes étant requises dans la mise en œuvre du fameux « Plan Marshall » pour la relance économique de Madagascar. Cela permettra d’assurer non seulement la sécurité des infrastructures, mais également la sécurité des inves-
tissements, mais également la sécurité et la durabilité des infrastructures ».
L’atelier d’hier s’inscrit dans la mise en œuvre du programme-pilote de la résilience climatique (PPRC) financé par la Banque Mondiale et exécuté par le CPGU.
Claudia R.
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