A Madagascar les conflits fonciers sont courants qu’il faudrait améliorer la gouvernance foncière. «Seuls 20% de la superficie du territoire national ont pu être sécurisés et immatriculés », a précisé hier Pierre Houlder Ramaholimasy, ministre de l’aménagement du territoire et du service foncier (MATSF) lors d’un atelier avec les partenaires qui s’est déroulé dans la capitale. Cette séance de travail consiste non seulement à comprendre l’état des lieux du secteur foncier en faisant une cartographie des acteurs et une analyse technique des données foncières existantes, mais également de développer une « feuille de route » et « un plan d’action» pour la mise en place d’un système d’ouverture de données.
Pour rappel, dans son discours d’ouverture du colloque national sur le foncier, en juin dernier, le président Andry Rajoelina a insisté sur la réforme du système d’administration foncière pour en garantir une gestion efficace, fiable et transparente.
Hier, le MATSF n’a pas manqué de noter que le traitement des opérations foncières se fait toujours de manière analogique. «Il s’avère plus qu’important d’avancer vers la modernisation et la dématérialisation des services fonciers qui sont une suite logique de la réforme foncière initiée depuis des années. C’est une démarche qui va de pair avec la numérisation des données foncières », a souligné le ministre. Il a insisté sur le fait que l’accès aux informations foncières constitue un des facteurs garantissant la transparence de la gouvernance foncière.
C.R
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