Au cours de la conférence des bailleurs et des investisseurs, qui s’est tenue il y a deux ans, en décembre 2016, les partenaires bilatéraux et multilatéraux se sont engagés à apporter 6,4 milliards USD au développement de Madagascar. A ce jour 2,1 milliards USD ont été décaissés ou sont en cours de décaissement, précise Henri E. Rabarijohn, commissaire général par intérim de l’OCSIF, organisme chargé de coordonner et de surveiller les investissements et leur financement. Il reste 1,3 milliard à programmer correspondant à des engagements attendus d’ici 2020. Le reste a été soit signé en 2017, soit en cours de signature pour cette année. «Les projets concernés sont en ligne avec les priorités que nous nous sommes fixées, notamment les infrastructures, l’énergie, le développement rural, le développement humain incluant la santé et l’éducation», poursuit notre interlocuteur.Henri E. Rabarijohn ne manque pas de préciser que l’OCSIF a été mis en place à la suite de la conférence des bailleurs et des investisseurs. Force est de constater que «nous avons l’habitude de faire des annonces sans faire de suivi». Ainsi, la raison d’être de l’organisme chargé de coordonner et de surveiller les investissements et leur financement est ainsi de faire un suivi de l’exécution de ces engagements tout en appuyant les différents ministères et les agences d’exécution à la mise en œuvre des projets. Et ce, afin de mobiliser plus efficacement les financements étrangers et d’améliorer l’efficience des investissements.
Ce responsable tient à préciser qu’il occupe sa fonction actuelle en qualité d’intérimaire, suite au décès du commissaire général Léon Rajaobelina. «J’espère que l’Etat, la nouvelle administration, va trouver rapidement un commissaire général compétent».
Claudia R.
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