Au vue des différentes catastrophes naturelles auxquelles fait face le pays actuellement, l’on se demande si l’environnement dans lequel nous vivons nous mérite encore. Le préserver constitue une affaire de tous.
Au cours du dernier trimestre de l’année 2019, neuf (09) projets se sont conformés au décret (MECIE) «Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement» et ont obtenu un permis environnemental, de source auprès de l’Office National de l’Environnement.
Le seul dans le domaine de l’industrie est la mise en conformité d’une unité de transformation de produits halieutiques à Morondava, un projet de la Société de Pêcherie de Morondava. Les infrastructures ne sont pas en reste. La réhabilitation de la RN44 ainsi que la construction de la route des œufs ont également obtenu des permis environnementaux.
Dans les secteurs miniers, trois permis environnementaux ont été accordés au cours du dernier trimestre de l’année 2019. La Société Malgache d’Exploitation Minière et Aurifère a eu un permis environnemental pour l’exploitation de béryl à Manakara Brieville, l’établissement Marcel Alban, un permis environnemental pour l’extraction de sable à Toamasina II. La CGMM pour sa part pourra procéder à la recherche de zircon à Morafenobe suite au permis environnemental qui lui a été délivré au mois d’octobre dernier.
Les autres projets concernent le domaine de la télécommunication : l’installation technique à Ampanasina et l’installation de site technique à Androva par Towerco of Madagascar, ainsi que l’installation et l’atterage de câble Métiss à Libanona par Telecom Malagasy.
Nul besoin de rappeler que pour tout projet d’investissement, les opérateurs ont l’obligation d’entamer des études d’impacts environnementaux pour obtenir des permis environnementaux avant le démarrage effectif de leurs projets. Et ce, pour assurer un développement durable dans le pays.
C.R
Imprimer
