Le nombre d’agressions contre les journalistes a fortement augmenté ces derniers temps, a déploré l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM). Citons à titre d’exemple, les menaces reçues par une journaliste après la publication d’un article sur le détournement de deniers publics dans la gestion de la société SMMC, le coup de poing d’un député à un journaliste d’Antsohihy, l’agression d’un autre journaliste à Ampasika, lorsque celui-ci a voulu rejoindre son lieu de travail à pied un jour de confinement, ou encore l’obligation de supprimer les clichés des appareils photo de reporters à Ambohidahy Ankadindramamy.
Devant de tels faits, le président de l’OJM a tenu à rappeler qu’outre le Code pénal, l’article 68 du code de la communication stipule que « toute agression commise par toute personne physique ou morale, par les autorités publiques, par les forces de l’ordre à l’endroit des journalistes ou une équipe de reportage ou d’une station radio et de télédiffusion portant atteinte à leur matériel de travail, est passible de poursuites et de sanctions conformément aux dispositions du Code pénal. De même pour l’altération et la destruction des données qui y sont contenues ».
Gérard Rakotonirina, a exigé la mise en application des textes en vigueur, ajoutant que chaque corps, les autorités autant que les journalistes, doit respecter les législations en vigueur pour un maintien de l’ordre nécessaire afin d’éviter ces menaces et agressions.
L.R
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