OMC – MCC : Assistance technique sur le commerce de services
Si Madagascar veut être à la hauteur des exigences du commerce international, il faudra que nos techniciens soient armés de connaissances et d’informations sur l’environnement des services. C’est là tout l’intérêt de l’atelier d’assistance technique qui se tient actuellement dans nos murs.
Un atelier national d’assistance technique sur le commerce de services se tient depuis hier et pour trois jours, à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA). Organisé par le ministère du Commerce et de la Consommation et l’Organisation Mondiale du Commerce, cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités de Madagascar dans le domaine du commerce de services. C’est également l’occasion de réfléchir ensemble sur la manière d’améliorer la coopération entre les autorités en charge des différents secteurs de service afin de mener au mieux possible le développement des services dans l’économie ainsi que les négociations commerciales des services.
Cet atelier est une excellente occasion d’accumuler le maximum de savoirs dans la nouvelle approche des services et de devenir des professionnels capables de jongler avec les instruments et tous les rouages du commerce des services.
Le commerce de services occupe plus de la moitié du PIB de Madagascar et avoisine 40% des exportations. Il est d’une importance primordiale pour le développement de l’économie du pays, car sans les services, il est impossible de produire des produits manufacturés, de transporter des marchandises, de trouver des financements, ou de communiquer au niveau national et international. Les économies développées parlent même de «servicification» pour illustrer le fait que le secteur des services occupe plus de 70% de leur PIB.
Dans son allocution, Jean Jacques Rasamoel, Secrétaire Général du ministère du Commerce et de la Consommation, a confirmé l’importance du commerce de services pour les pays en développement. La libéralisation du commerce mondial des services a engendré de nombreuses conséquences positives, dont l’accroissement de l’investissement direct étranger, la génération de nouveaux emplois occasionnés par une nouvelle division internationale du travail et les transferts de connaissance et de technologie.
Madagascar devra donc savoir tirer profit des opportunités offertes. Des pays émergents ont su améliorer leur savoir-faire et tirer profit de la situation pour développer leurs économies. En effet, des services performants et compétitifs sont nécessaires à une économie qui se veut être prospère.
Recueillis par C.R
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