Ordures ménagères : Le SAMVA évoque des difficultés financières
Le Service Autonome de Maintenance de la Ville d’Antananarivo (SAMVA) fait face à des soucis financiers, au cours de ces dernières années. « Seules, 40 % des redevances sur les ordures ménagères (ROM) sont versées dans les caisses du SAMVA. Cependant, cette branche de la CUA devrait recevoir l’intégralité des redevances sur les ordures ménagères pour assurer le bon fonctionnement de ses activités et attributions », a fait savoir Roy Rasoamaromaka, Directeur Général du SAMVA.
Une partie de ce budget, destinée au SAMVA, est retenue par la Commune Urbaine d’Antananarivo pour être utilisée à payer les rémunérations du personnel, a confirmé une source auprès de la Commune Urbaine d’Antananarivo.
A ce problème financier du SAMVA s’ajoute l’insuffisance des moyens indispensables au ramassage des ordures ménagères. Le SAMVA ne peut couvrir les 343 points de stockage d’ordures ménagères avec seulement 30 camions opérationnels. « Les agents de SAMVA vident quotidiennement 150 bacs à ordures déposés dans les zones prioritaires telles que les marchés et les quartiers très peuplés. Le ramassage s’effectue tous les 2 à 3 jours dans les quartiers moins peuplés », explique le DG du SAMVA.
Outre le ramassage des ordures ménagères, le SAMVA se charge également du curage des canaux secondaires et primaires de la Capitale. Ces infrastructures d’évacuation des eaux usées contiennent, à 60%, des ordures et des sacs en plastique qui sont jetés à tout moment par la population. Une situation qui expliquerait l’obstruction des canaux et l’inondation des constructions situées dans les quartiers bas dès qu’il pleut.
RR.
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