La communication verbale relative à la déclaration d’ouverture des frontières maritimes de Madagascar aux navires de croisière et de plaisance de luxe (Yacht) a été approuvée récemment en conseil des ministres, sous réserve du respect des procédures établies contre le COVID-19 et de la maitrise de la sûreté économique dans les ports d’escale
« Cette décision ne concerne pas encore les petits voiliers, ni les transports de passagers reliant Madagascar et Les Comores», précise Jean Edmond Randrianantenaina, directeur général de l’agence portuaire, maritime et fluviale (APMF). Rappelons que le tourisme par voie maritime a été suspendu depuis le 20 mars 2020.
En fin d’année, un paquebot japonais est attendu avec 3.000 croisiéristes. D’autres paquebots familiers de Madagascar comme Costa, préparent eux aussi la saison des croisières 2022-2023.
De nombreux échanges ont eu lieu entre le ministère des transports, l’APMF, le ministère de la santé publique, l’association professionnelle des armateurs et consignataires de Madagascar ainsi que les tours opérateurs pour déterminer les procédures et conditions requises pour l’accueil des navires de croisière. Actuellement, les paquebots disposent d’un protocole sanitaire Covid-19 ainsi que d’un laboratoire ambulant à bord pour réaliser des tests Covid. Ces équipements sont approuvés par les autorités sanitaires malgaches. La partie malgache étudiera, pour sa part, les différents dossiers relatifs à l’escale notamment les informations sur le paquebot, les passagers, ainsi que les procédures utilisées par les compagnies de croisière avant embarquement des passagers et durant la traversée. 24h avant l’escale, tous les passagers qui désirent débarquer et visiter la ville pour une journée doivent se soumettre à un test PCR ou TDR.
En ce qui concerne la collaboration entre l’APMF, la douane, l’état-major marine et le centre de surveillance des pêches…), Jean Edmond Randrianantenaina, précise que les échanges d’informations et la coordination entre service sera renforcée à différents niveaux afin de lutter contre les trafics.
Claudia R.
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