Le 14ème atelier sur la coopération décentralisée, qui réunit les collectivités territoriales décentralisées malgaches et françaises, s’est déroulé à l’hôtel de ville de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) à Analakely.
19 coopérations décentralisées avec des Régions françaises sont effectives. Il en est ainsi de la coopération entre la région Atsinanana et la région Normandie, entre la région Haute-Matsiatra et la Métropole de Lyon, entre la Commune urbaine d’Antananarivo et la Région Île-de-France.
Bon nombre de projets sont mis en œuvre par le biais de ces coopérations et ce, dans divers domaines tels que l’éducation, la lutte contre la malnutrition, la bonne gouvernance, l’accès à l’eau potable… Les répercussions positives sont concrètes et des missions périodiques de suivi de ces projets sont menées.
Velo Ghislain
La société Fanalamanga participe aux côtés des autorités locales à la lutte contre les feux de forêts. «Un appel est aussi lancé à l’endroit de la population et des riverains afin de renforcer la préservation des forêts », ont avancé les dirigeants de cette société lors d’une rencontre avec la presse à Nanisana. Parmi les dispositifs mis en place par Fanalamanga figurent 4 camions pompiers, 318 agents forestiers, des animateurs villageois ainsi que l’installation de pare-feu pour protéger les 200.000 Ha sous sa gestion.
Les incendies de forêt dans la région sont généralement attribués à l’exploitation illicite des bois pour en faire du charbon. La société Fanalamanga compte 2000 employés dont 800 à 900 permanents. Les autres sont des travailleurs journaliers ou des consultants. « L’appel à l’expertise des consultants se fait seulement en cas de nécessité absolue », ont précisé les responsables des ressources humaines.
Pour rappel, Fanalamanga œuvre à la mise en place, à l’extension, à la protection et à la valorisation des peuplements forestiers dans le périmètre de reboisement et de restauration du Mangoro. Elle a aussi pour mission de promouvoir la transformation et la commercialisation des bois issus de ces forêts ainsi que leurs produits dérivés (meubles). Pour assurer la pérennisation des forêts, Fanalamanga recourt non seulement à la régénération naturelle à l’aide des graines, mais cultive également des pépinières, tout en introduisant de nouvelles espèces. Fanalamanga fait du reboisement industriel son cheval de bataille. «L’Etat va s’entretenir avec Fanalamanga pour la plantation de bois destiné à la construction», a annoncé Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’Etat en charge des nouvelles villes et de l’habitat lors de l’ouverture officielle du Salon International de l’Habitat (SIH).
C.R
La malnutrition chronique est bel et bien une réalité à Madagascar. Selon l’UNICEF, 42% des enfants malgaches de moins de 5 ans sont atteints de retard de croissance. Cet organisme du système des Nations Unies en charge de la protection des droits de l’enfant attribue ce chiffre alarmant aux mauvaises pratiques d’alimentation de la mère, du nourrisson et du jeune enfant.
L’UNICEF poursuit ainsi sa campagne de sensibilisation auprès des mères sur les bonnes pratiques en matière de nutrition. Consommer des aliments sains et diversifiés est l’un des éléments clés de la bonne croissance de l’enfant. L’UNICEF a également rappelé l’importance de la vaccination ainsi que des micronutriments, qui demeurent des éléments essentiels garantissant la bonne santé des enfants.
L’UNICEF et ses partenaires continuent de soutenir les programmes de santé et de nutrition au profit des enfants malgaches. L’engagement des parents a également été mis en exergue dans la lutte contre la malnutrition dans la mesure où garantir la croissance des enfants est l’affaire de tous.
L.R
Les agissements de certains députés dans des cas d’abus de fonctions interpellent la société civile malgache. En conférence de presse, vendredi, les leaders de la société civile dont l’Alliance Voahary Gasy, la plateforme des organisations de la société civile ainsi que Transparency International Initiative Madagascar (TII-M) ont interpellé le ministère de l’environnement et du développement durable ainsi que le bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) sur les transports illicites de bois précieux qui impliquent un membre de la chambre basse du parlement.
Dans sa déclaration d’hier, la société civile exhorte à l’application stricte de la loi avec « tolérance zéro » et demande que l’immunité parlementaire ne soit pas utilisée à tort pour dissimuler l’impunité. De l’avis de ces organisations, tout parlementaire demeure pénalement responsable des actes criminels commis. « Nous déplorons que cette immunité, qui devrait constituer la garantie d’un Etat démocratique, soit devenue un prétexte pour enfreindre ouvertement les lois en vigueur à Madagascar, par des députés censés porter la voix du peuple ».
Par conséquent, la société civile met en garde contre toute forme de pression exercée sur l’exécutif et la justice pour préserver la séparation des pouvoirs. Elle réclame une collaboration étroite de l’ensemble de l’assemblée nationale et du bureau permanent avec les autorités compétentes afin que l’immunité parlementaire ne soit pas un obstacle à la bonne marche des investigations et des enquêtes judiciaires.
Marc A.
La remise officielle des prix et de certificat de participation au concours intitulé « NyFokosynyTany » s’est déroulée jeudi 20 octobre à l’hôtel de ville d’Analakely.
Ce concours, initié par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) à destination des quartiers (fokontany) de la ville consistait à les sensibiliser à mettre en exergue un patrimoine culturel représentatif de leur quartier respectif.
15 équipes (15 fokontany) ont participé à ce concours dont le jury a été composé de membres de l’Académie malgache. 6 quartiers sont parvenus à la finale au terme de laquelle le quartier d’Ambatovinaky est sorti vainqueur.
Ce concours ambitionnait de partager avec les Tananariviens les principes valeureux de promotion, de mise en valeur et de sauvegarde des patrimoines architecturaux de la ville.
Velo Ghislain
Le bureau des douanes d’Antsirabe est doté d’un observatoire de délai de dédouanement (ODD). Cette plateforme a été lancée officiellement vendredi en présence des agents de la douane et des acteurs économiques locaux, à savoir les opérateurs, les transitaires, les banquiers et Gasynet.
L’ODD est une plateforme regroupant toutes les entités et institutions concernées par le dédouanement. Il s’agit d’un outil permettant d’identifier les goulots d’étranglement dans les opérations douanières, à travers l’établissement des mesures du délai de dédouanement. «Il permet de proposer et de mettre en œuvre des solutions techniques et administratives pour fluidifier le dédouanement et les échanges à travers la réduction des délais de dédouanement », d’après Yolande Rahantasoa, Directeur des Statistiques et de la Comptabilité douanière.
Les opérations du bureau des douanes d’Antsirabe, spécialiste des opérations d’entreprises franches, concernent essentiellement l’importation de matières premières et d’intrants de l’industrie textile et l’exportation de confections textiles par les entreprises franches. Les avantages de l’ODD à Antsirabe sont multiples. Une telle initiative permettra de renforcer les analyses et études relatives à l’exportation et permettra au bureau de disposer d’un outil de mesure de performance de manière officielle. Cet outil permettra au bureau des douanes d’Antsirabe et des opérateurs économiques d’améliorer le délai de dédouanement dans la localité, et donc, à terme, de stimuler le secteur économique de la région.
La Douane malgache poursuit ses efforts pour améliorer la qualité des services aux usagers. La mise en place de cette plateforme intègre sa politique de modernisation, de facilitation des échanges, de transparence, de redevabilité et de renforcement de la collaboration avec les partenaires.
Le premier ODD a officiellement été mis en place au port de Toamasina en septembre 2011. Le bureau des douanes d’Antsirabe est le 10ème bureau des douanes à disposer d’un observatoire du délai de dédouanement dans tout Madagascar.
Recueillis par C.R